Le végétarisme ?

Pourquoi devenir végétarien ?

Il y a plusieurs raisons qui poussent à devenir végétarien. Des raisons éthiques, écologique, sanitaires et aussi sociales. Rapide tour d’horizon…

 

Pour la protection des animaux

Cette motivation est induite par l’idée que l’Homme ne peut infliger une mort ou une souffrance volontairement et pour son propre plaisir à un animal. On peut également ajouter à cela les horribles conditions de production des animaux dans l’industrie d’aujourd’hui. Des animaux qui sont élevés hors sol, en batterie, dans des espaces suffisamment petits pour produire toujours plus, et dans la limite d’un nombre raisonnable de pertes qu’entraine cet entassement.

Lorsque l’on achète des barquettes de jambon ou des plats tout préparés au supermarché, on n’a plus à se poser des questions sur l’origine des produits. C’est un produit comme un autre que l’on achète pour se nourrir. Être végétarien c’est refuser de participer à la mort d’êtres vivants alors que cela n’a rien d’indispensable.

Plus d’information et enquêtes sur les animaux d’élevage : site de l’association L214.

 

Pour le respect de l’environnement

L’industrie de l’élevage est l’une des premières sources de pollution de la Terre, elle correspond à la plus grande dépense d’énergie fossile et la plus grande production de gaz à effet de serre. Continuer à produire des animaux dans les quantités actuelles n’est pas durable pour l’environnement. Proportionnellement, si les cultures nourrissaient des humains et non des animaux, elles nourriraient des millions d’hommes en plus. Il y a également le problème de la consommation d’eau. Un seul kilo de viande nécessite la consommation de 15 000 litres d’eau et de 7 à 10kg de végétaux. Imaginons le nombre d’hommes que nous pouvons nourrir avec cela.

Effet de serre selon l'alimentation

 

Pour préserver sa santé

Contrairement à la croyance commune qui veut que l’on doive manger de la viande à chaque repas, la viande n’est pas si bonne pour la santé et de nombreuses études mettent aujourd’hui en lumière la forte consommation de produits d’origine animale aux maladies de notre époque (cancer, hypertension, diabète…).

Nous savons que manger des fruits et légumes en quantité est un facteur protecteur pour la santé. À l’heure actuelle, les régimes carnés sont souvent responsable de carences en vitamines et en minéraux, et manquent de fibres, car ils n’ont pas assez d’apport en végétaux. Par ailleurs, dans certaines viandes on retrouve des traces de produits industriels ingérés par les animaux. Hormones, antibiotiques, pesticides, OGM, sont ainsi consommés en mangeant de la viande.

 

Pour des convictions philosophiques

Dans nos sociétés de l’hyperconsommation, on pense que manger de la viande est un acte naturel car depuis tout temps l’Homme a su tirer parti de l’élevage pour se nourrir. Mais l’Homme qui a inventé l’élevage était-il doté d’une conscience et d’un esprit de réflexion dont nous nous vantons de posséder aujourd’hui ? Continuer à se nourrir de la sorte pour ces raisons est une forme d’hypocrisie : acheter de la viande au supermarché est facile, il n’y a qu’à se servir, mais si l’on pensait à la fabrication du produit, qui serait capable de tuer un animal de ses mains pour sa propre consommation ?

Ensuite, la distinction entre les espèces que l’on opère dans nos choix alimentaires n’a rien de logique. Nous chérissons dans nos foyers nos chiens et nos chats, et nous tuons volontiers des milliards de vaches, cochons, poulets… Pire encore, certaines espèces sont victimes d’une ambivalence de nos sentiments à leur égard. Par exemple, les chevaux ou les lapins sont tour à tour choyés ou mangés.

 

Pour respect de toutes les populations

Moins évident, la consommation de viande dans nos pays induit des conséquences désastreuses pour les populations des pays défavorisés. Les enjeux géopolitiques inhérents à l’alimentation sont gigantesques. Les bas prix des produits d’origine animale dans nos pays sont rendus possibles grâce à l’occupation des terres et des ressources des pays pauvres. Les plantations de soja destinés à l’alimentation de notre bétail provient essentiellement de la déforestation et de l’expropriation dans les pays en développement (où il est autorisé les cultures OGM avec lesquelles nous nourrissons les animaux).

 

 

Pour aller plus loin :

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